Nous vous réserverons un accueil chaleureux pour des séjours inoubliables à la villa Bine Bassile située à Guéréo entre plage, Mangrove et Lagune.
Face à la mer avec plage privée dans un endroit encore sauvage, la maison surplombe la mer en tournant la tête vous avez une vue magnifique sur la plage jusqu’à la lagune …
pour vos séjours de rêve.
Nos propriétés sont référencées sur Eviivo pour vous offrir un confort sur le processus de réservation et une sécurité maximale lors de la transaction. Cliquez sur les boutons ci-dessous pour réserver l'établissement de votre choix
L’emplacement est parfait pour un séjour reposant et vivifiant. La demeure est très agréable, joliment agencée, simple, très bien entretenue. Angélique offre un supplément d’âme. C’est un point de départ idéal pour de belles et longues marches sur la plage. Nous avons adoré que Bobby le chien nous accompagne dans nos promenades !
Merci pour ce séjour. Angélique n’était pas présente mais nous avons été chaleureusement accueillis par la bonne. Le logement est impeccable, propre et meublé avec goût. Des repas locaux sont cuisinés sur place et très bon marché. L’hôte recommande de très chouettes activités : visites de la lagune à proximité.
Petit plus : un chien super intelligent qui participe à l’accueil des visiteurs 🙂
Réellement un endroit tranquille et calme où passer qques jours. Nous sommes très contents
Fabuleux !
Très joli cadre, maison agréable au bord de la plage. Accueil chaleureux
Très bien !!! Emplacement super accès direct à la plage, endroit calme. Angélique propose de bons plats et conseille/aide pour tout requête.
La bonté et la beauté du Sénégal, sans le bruit et les attrape-touristes de Saly.
A aimé · Maison donnant sur la plage, sans la foule de Saly que l’on trouve quelques kilomètres plus loin. Maison de toute beauté, conçue et décorée par un artiste. Accueil bienveillant et plein d’humanité. On quitte Oliver et Angélique en se disant que ce sont nos amis depuis longtemps.
Endroit paradisiaque, maison décorée avec beaucoup de goût et d’une propreté irréprochable. L’hôte peut sur demande préparer le repas. A essayer. Un vrai cordon bleu d’une très grande gentillesse !
Belle maison dans un cadre très sympathique! Angélique a eu la gentillesse de nous préparer à manger alors que nous n’avions pas commander en avance !
Chambre dans maison d’hôte très calme, avec un chien très gentil. Plage vaste avec très peu de monde. Cependant, malgré les indications d’Angélique, nous avions eu un peu de mal à trouver la maison (route depuis Dakar).
Petit coin de paradis au Sénégal ! Emplacement incroyable face à la mer, tranquillité du logement, repas délicieux.
Superbe maison joliment décorée, hors du temps… mais bien face à la mer. Merci a Angélique pour la gentillesse et la douceur de son accueil.
Adresse :
Quartier Ndoss 23000, Guéréo – Sénégal
Téléphone :
+33 7 81 31 30 28 | +22177 606 22 03
E-mail : angelique.diouf12@gmail.com
©2022. Bine Bassile. All Rights Reserved.
Conception et Design By Ondoffe Tech
La réserve de Bandia est une petite réserve naturelle du Sénégal, située à 65 km de Dakar sur la route de Mbour, à proximité du village de Bandia.
Créée en 1990, Bandia est la première réserve privée du Sénégal.
Tous les tumulus de la forêt de Bandia ont été classés par les Monuments historiques en 2003.
La superficie de cette réserve est de 3500 hectares et entièrement clôturée.
Alors que d’autres parcs sénégalais sont principalement dédiés aux oiseaux (Parc national des oiseaux du Djoudj ou Parc national de la Langue de Barbarie), Bandia abrite au contraire de nombreux mammifères, délibérément réintroduits dans la région.
Parmi les espèces animales présentes dans le parc, on remarque en particulier des rhinocéros, des girafes, de grandes antilopes, des gazelles dama, des élans de Derby, des buffles, des singes patas, des vervets, des phacochères, des hippotragues, des chacals ou des mangoustes.
Cependant on y dénombre aussi près de 120 espèces d’oiseaux, ainsi que des autruches, des tortues géantes et des crocodiles.
Somone, souvent appelé La Somone, du nom d’un petit fleuve local, est une localité située sur la Petite-Côte, à 77 km au sud de Dakar (Sénégal).
D’une superficie de 700 ha, la lagune de la Somone est classée réserve naturelle. Tout au long de l’année, de nombreuses espèces d’oiseaux fréquentent la lagune : pélicans, hérons et aigrettes, flamands roses…
Entre la lagune et la forêt de baobabs, le tann, vaste zone sableuse, est plus ou moins inondé selon les marées ou les pluies à l’hivernage.
Le village vous propose de nombreux hôtels et campements et permet plusieurs excursions dans les villages environnants.
Le Saloum est un fleuve du Sénégal, long de 250 km dans la région naturelle du Sine-Saloum. Il se jette dans l’océan Atlantique après avoir formé un delta avec le Sine. Il arrose la ville de Kaolack. Au nord du delta de Saloum, les bras du fleuve rencontrent la mer en pénétrant la mangrove. C’est là, à l’abri dans les racines des palétuviers, que les poissons viennent frayer.
Le Saloum a été très tôt convoité avec la construction du fort de Kaolack au XIXe siècle durant la période coloniale et du port plus tard. On peut noter aussi la construction du pont Noirot au tout début du XXe siècle afin de relier les deux rives du fleuve au niveau de la ville de Kaolack. C’est la région d’origine de Léopold Sédar Senghor.Un circuit a été récemment élaboré pour suivre ses traces.
La navigation qui s’opère essentiellement par pirogue s’avère très risquée à cause de l’ensablement et avec l’exploitation sauvage et extensive de sel entreprise par la Société des Salins du Sénégal, les ressources halieutiques ont fortement diminué contraignant les habitants des villages de pêcheurs comme Koundam, Ndangane… à se tourner vers d’autres activités.
Réserve de biosphère de l’Unesco du fait de la richesse exceptionnelle de sa faune et de sa flore, le delta du Saloum est une zone de toute beauté. Ses quelque 2 000 bras de fleuve d’eau salée, les belongs, sont soumis aux marées de l’océan Atlantique tout proche. La mangrove est partout. Huitres, crevettes, crabes violonistes, singes, phacochères, crocodiles, hérons goliath, martins-pêcheurs, pélicans, flamants roses, aigles pêcheurs et jabirus peuplent les innombrables îles qui parsèment le delta. Rares sont celles qui sont encore habitées : plusieurs villages se sont déplacés sur le continent il y a trois siècles, à la recherche de terres cultivables. Aujourd’hui, il ne reste que des amas coquillers, étranges îles de coquillages qui crissent sous les pas.
Tambacounda est la plus grande ville du Sénégal oriental.
Les localités les plus proches sont Madina Maboule, Koukari, Yoro Sankoule, Bira, Dialakoto, Sambadian, Djidje Kounda, Botou et Kanderi Niana.
Dakar, la capitale, se trouve à 467 km. Le climat est de type sahélien et la chaleur peut parfois être éprouvante.
Histoire
À l’origine la ville était un campement mandingue, faisant partie du royaume du Boundou. Le nom Tambacounda signifie «la maison de Tamba». On y trouve quelques vestiges de l’époque coloniale, témoins d’une grandeur passée (gare, villas). En 2003, la gare ferroviaire, l’hôtel de la Gare et le bâtiment de la préfecture ont été inscrits sur la liste des Monuments historiques. En juillet 2014, Mame Balla Lô, succédant à Oury Bâ (2009-2014), devient officiellement le sixième maire de la commune de Tambacounda.
C’est le chef-lieu du département de Tambacounda et de la région de Tambacounda.
Souty Touré, ancien maire de la commune et ancien ministre sous Abdou Diouf, est également le fondateur du Parti socialiste authentique (PSA).
Lors des recensements de 1988 et 2002, Tambacounda comptait respectivement 41 885 et 67 543 habitants. En 2007, selon les estimations officielles, la population s’élèverait à 78 800 personnes.
Lieu de passage, plusieurs des groupes ethniques du Sénégal y cohabitent. Le Bambara, le peul et le wolof sont les langues les plus parlées. Le français aussi est parlé parce que Tambacounda est un carrefour.
Dindéfélo, comme pour dire au pied de la montagne en langue peul, est cette célèbre cascade qui fait l’attraction du pays Bassari. Tel un joyau caché au fin fond d’un labyrinthe, Dindéfélo se fait toujours désirer avant de vous accueillir dans son havre de paix, de quiétude, de fascination…
Découvert entre 1921 et 1923 par un chasseur du nom de Manga Dian Pathé Traoré, Dindéfélo est aujourd’hui une de ces merveilles de la nature qui fait la fierté du Sénégal. Situé dans la région de Kédougou au sud-est du Sénégal, à 10 heures de voiture de Dakar, la cascade prend sa source à 318 m d’altitude au mont Dandé, au cœur d’une végétation luxuriante et d’un relief accidenté qui demande un véritable parcours du combattant avant de se laisser découvrir.
Dans cette localité où la nature est d’une générosité extrême, le site semble placer des garde-fous pour rendre difficile son accessibilité et protéger ses richesses. Mais une fois sur place, la merveille semble reconnaitre votre bravoure et vous offre un spectacle inédit propice à la relaxation, la détente, la méditation…
Sous l’effet des rayons de soleil sur les magnifiques chûtes d’eau frétillantes à 120 m, ce petit « jardin d’eden », berce ses visiteurs et leur permet de profiter d’une agréable baignade dans un grand bassin.
Dans cette spacieuse piscine naturelle, la température est généralement moyenne, et une sensation de vous retrouver dans un espace béni par les génies de l’eau peu vous habiter. D’ailleurs la légende raconte que ce « rituel de bain mystique » au pied de la montagne est fortement recommandé aux visiteurs car cette source aurait des vertus thérapeutiques et d’autres bienfaits.
Hormis la cascade, la localité a sa réserve naturelle communautaire composée de chimpanzés, de panthères, d’oiseaux, d’espèces mammifères, de singes… Et pour mieux intégrer et comprendre les lieux, un détour dans le village du même nom logé dans l’un des flancs de la colline s’impose. Peuplée de Bédicks, Bassaris, Kognaguis, peuls, cette localité qui partage ces merveilles avec les villages de Ethiolo, Iwol, Salémata, Bandafassi, fongolembi, est une vitrine authentique des peuples du Sénégal oriental…, à découvrir absolument !
Kédougou est la plus grande ville du sud-est du Sénégal, proche des frontières du Mali et de la Guinée.
Kédougou a été fondée par des Dioula Soninkes venus de Bakel. Son nom peut signifie « le pays de l’homme ».Mais d’autre part l’étymologie est aussi attribue aux bedik maitres de la terre qui pour protéger la ville auraient enfouies(indugu en meunik) des gris-gris, c’est de ce mot que vienne le nom de la région de Kédougou. Le tata de Bademba caractéristique du pays tenda est classé par les Monuments historiques.
La ville est le chef-lieu du département de Kédougou et de la région de Kédougou. L’ancien ministre Moustapha Guirassy est élu maire en 2009. En 2014, il cède son siège au député Mamadou Hadji Cissé.
Dakar, la capitale, se trouve à 702 km4. C’est une région où il y a beaucoup de collines.
La ville se trouve sur la route nationale N7 et au bord du fleuve Gambie, au milieu des collines du pays bassari. La terre y est rouge, et la végation luxuriante.
Le Ferlo est une zone sylvo-pastorale semi-désertique du nord-est du Sénégal, principalement constituée de savane arbustive et arborée très ouverte et périodiquement soumise à des feux. Elle doit son nom à un petit cours d’eau, le Ferlo.
Le Ferlo a autrefois abrité de puissants royaumes et il abrite encore une variété des peuples et cultures (Wolofs, Sérères, Maures et Peulhs).
L’un des forts que le gouverneur Faidherbe a fait construire lors de la période coloniale existe encore et peut être visité.
La région a été désenclavée par la ligne de chemin de fer de Dakar à Saint-Louis du Sénégal, autrefois gérée et construite par la Compagnie du chemin de fer de Dakar à Saint-Louis (première ligne de chemin de fer en Afrique-Occidentale française, mais ne fonctionne plus). Linguère est relié à Dakar par la route, avec des transports en commun et dispose d’un aérodrome et d’infrastructures sanitaires.
L’actuel Ferlo est issu de la région de Louga (née du découpage administratif de 1976).
D’une superficie de 70 000 km2 – soit plus d’un tiers du territoire national –, cette vaste région se trouve au sud du bassin du fleuve Sénégal et fait partie de la zone sahélienne. On parle parfois de « vallée du Ferlo », mais le terrain y reste relativement plat. L’altitude moyenne est d’environ 25 m (40 m dans le Félé-Olé).
Le climat est de type tropical, semi-aride, monomodal à variante très chaude. Les précipitations annuelles sont de l’ordre de 300 mm (381 mm à la station-météo de Linguère). L’harmattan y contribue à l’érosion des sols et à la désertification, encore aggravée par des sécheresses cycliques, comme celles de 1973 ou 1983-84.
Au moins depuis les années 1970, les arbres et arbustes tendent à reculer au profit d’espèces typiquement sahéliennes sub-désertiques comme Boscia senegalensis, Balanites aegyptiaca et Calotropis procera, même dans la région de Fété-Olé réputée moins soumise à l’anthropisation. La richesse et densité floristiques et la capacité de résilience écologique (régénération du couvert arboré) augmente quand on s’éloigne des points de forage, ce qui confirme la pression anthropique sur la population de plantes ligneuses.
Joal-Fadiouth est une commune du Sénégal située à l’extrémité de la Petite-Côte, au sud-est de Dakar.
Elle réunit en réalité deux villages, Joal – le plus gros –, établi sur le littoral, et Fadiouth – le plus visité –, une île artificielle constituée d’amoncellements de coquillages et reliée à la côte par un pont de bois.
Les origines de la ville restent controversées.
L’installation des Sérères dans cette zone pourrait s’expliquer par l’avancée des Almoravides qui les contraignirent au XIe siècle à quitter la vallée du fleuve Sénégal pour venir occuper la Petite-Côte et la région du Sine. Joal et Fadiouth pourraient aussi avoir été fondés par les Guelwar lorsqu’ils furent chassés du royaume du Gabou. Les deux versions trouvent aisément leur justification si l’on considère les patronymes les plus répandus aujourd’hui.
La période coloniale voit se succéder Portugais, Hollandais, Français et Anglais, et Joal devient l’un des plus grands comptoirs commerciaux de l’ouest du Sénégal. Le développement du commerce triangulaire favorise aussi la pénétration chrétienne et dès 1636 des missionnaires s’installent sur la côte. Mais l’évangélisation rencontre une forte résistance et c’est seulement au XIXe siècle que le christianisme commence à prendre de l’importance, notamment grâce aux Français. En 1850 une mission est érigée dans le village et le premier prêtre y est ordonné en 1885.
C’est également à cette époque que l’on signale le passage à Joal du fondateur de l’empire toucouleur El Hadj Oumar Tall, comme en témoigne la mosquée construite en son hommage.
Un important patrimoine architectural rappelle cette grandeur passée, mais la plupart des édifices – dont le palais du gouverneur – sont menacés de ruine.
A l’entrée de la nouvelle commune
Joal-Fadiouth a d’abord été un canton, puis un cercle. Elle a été érigée en commune de plein exercice dans le cadre de la loi 66-20 du 1er février 1966, complétée par le décret n° 72-82 du 3 février 1972 fixant les limites de la commune.
Aujourd’hui Joal-Fadiouth fait partie du département de M’bour, elle occupe la pointe sud de la région de Thiès.
Bordée par l’Océan Atlantique à l’ouest, la commune est entourée par la communauté rurale de Nguéniène du nord-ouest au sud-est et au sud par la communauté rurale de Palmarin.
Ses maires successifs ont été Jean Collin, Emmanuel Sobel Diouf, Paul Ndong et aujourd’hui Boucar Diouf.
Ziguinchor est une ville de 130 000 à 230 0000 habitants du sud du Sénégal, chef-lieu du département de Ziguinchor de la région de Ziguinchor et de la région historique de la Casamance.
La ville est le chef-lieu du département, de la région de Ziguinchor et de la Casamance, est un diocèse et était le siège d’un consulat français (500 Français y vivaient en 1967).
Robert Sagna a été maire pendant 26 ans avant d’être battu en mars 2009 par Abdoulaye Baldé, alors Secrétaire général de la Présidence, nommé Ministre d’État et des Forces armées quelques mois plus tard.
La ville a été fondée à côté des villages Bainounks et Diolas environnants en 1645 par les Portugais avant d’être cédée le 22 avril 1888 à la France qui en fit un important comptoir commercial. Elle devint prospère entre autres grâce au commerce de l’arachide.
Dès lors la région fut petit à petit convertie au christianisme.
Après la Seconde Guerre mondiale, Ziguinchor a vu son essor ralenti, entre autres à cause des troubles frontaliers avec la Guinée-Bissau alors dictature alliée de l’ex-Union des républiques socialistes soviétiques (URSS).
Dans les années 1960, il n’était pas rare d’entendre depuis Ziguinchor des coups de canons provenant des affrontements entre les forces coloniales portugaises et les combattants du PAIGC (parti africain pour l’indépendance de la Guinée Bissau).
À ce moment-là, Ziguinchor exportait vers Dakar et l’Europe des arachides et des crevettes.
Chef-lieu d’une région à forte présence chrétienne dans un pays majoritairement musulman, de plus séparée du nord du Sénégal par l’enclave de la Gambie, Ziguinchor fut un peu délaissée et connut des troubles politiques sérieux dans les années 1980.
Ziguinchor est une ville de 130 000 à 230 0000 habitants du sud du Sénégal, chef-lieu du département de Ziguinchor de la région de Ziguinchor et de la région historique de la Casamance.
La ville est le chef-lieu du département, de la région de Ziguinchor et de la Casamance, est un diocèse et était le siège d’un consulat français (500 Français y vivaient en 1967).
Robert Sagna a été maire pendant 26 ans avant d’être battu en mars 2009 par Abdoulaye Baldé, alors Secrétaire général de la Présidence, nommé Ministre d’État et des Forces armées quelques mois plus tard.
La ville a été fondée à côté des villages Bainounks et Diolas environnants en 1645 par les Portugais avant d’être cédée le 22 avril 1888 à la France qui en fit un important comptoir commercial. Elle devint prospère entre autres grâce au commerce de l’arachide.
Dès lors la région fut petit à petit convertie au christianisme.
Après la Seconde Guerre mondiale, Ziguinchor a vu son essor ralenti, entre autres à cause des troubles frontaliers avec la Guinée-Bissau alors dictature alliée de l’ex-Union des républiques socialistes soviétiques (URSS).
Dans les années 1960, il n’était pas rare d’entendre depuis Ziguinchor des coups de canons provenant des affrontements entre les forces coloniales portugaises et les combattants du PAIGC (parti africain pour l’indépendance de la Guinée Bissau).
À ce moment-là, Ziguinchor exportait vers Dakar et l’Europe des arachides et des crevettes.
Chef-lieu d’une région à forte présence chrétienne dans un pays majoritairement musulman, de plus séparée du nord du Sénégal par l’enclave de la Gambie, Ziguinchor fut un peu délaissée et connut des troubles politiques sérieux dans les années 1980.
Le Cap Skirring (ou Cap Skiring) est un cap à l’extrémité sud-ouest du Sénégal dans le département d’Oussouye et la région de Ziguinchor, en Casamance.
C’est également un village situé à proximité immédiate du cap et à environ 70 km de Ziguinchor. Il fait partie de la communauté rurale de Diembéring, dans l’arrondissement de Kabrousse, le département d’Oussouye et la région de Ziguinchor.
Occupé à l’origine par un petit village de pêcheurs, il fut découvert et apprécié par les expatriés français de Ziguinchor comme zone balnéaire de villégiature au début des années 1960.
À l’époque le village se trouvait en pleine brousse et son accès était extrêmement malaisé.
Une piste d’atterrissage en terre, pour petits avions, fut construite à la fin des années 1960 par des membres de l’Aéroclub de Ziguinchor. Cela attira l’attention des dirigeants du Club Méditerranée qui, avec l’accord du gouvernement sénégalais (Président Léopold Sédar Senghor), fit évacuer le village de pêcheurs pour installer en 1973 son village à l’endroit même où les Ziguinchorois avaient construit leurs cases de villégiature. Précurseur, ce sera le premier lieu touristique ouvert dans cette zone géographique.
La piste fut progressivement allongée et bétonnée, pour en faire un aéroport international (un des 2 seuls du Sénégal et le seul de Casamance) destiné à accueillir des avions gros porteurs, en provenance de Dakar ou directement d’Europe.
Le succès de ce village de vacances et la présence d’un aéroport international attira de nombreux autres hôtels de toutes catégories. Ce succès donna naissance au village de Cap Skirring proprement dit. Malgré sa longue existence, sa taille et sa réputation, le village de Cap Skirring ne bénéficie toujours pas d’un statut administratif officiel. En effet, il dépend officiellement du village traditionnel voisin de Kabrousse.
Le Club Méditerranée, avec son économie en autarcie, ne permit malheureusement pas à la région de profiter des retombées économiques et sociales espérées de la manne touristique. L’ouverture exclusivement saisonnière (six mois d’automne-hiver européen) du village Club Med et de la toute grande majorité des autres hôtels de Cap Skirring entraine une précarité préoccupante des emplois touristiques locaux. Elle est essentiellement due au fait que l’exploitation touristique n’est praticable que pendant la saison sèche. Pendant l’été en Europe, il pleut abondamment en Casamance.
Les troubles politiques de la région dans les années 1980-1990, qui pourtant ne concernèrent jamais la station balnéaire de Cap Skirring, faillirent nuire gravement au développement de ce centre de vacances, classé 4 tridents ; l’accident d’avion de 1992 venant lui aussi nuire à l’image de ce village de vacances. Celui-ci sera entièrement rénové en 2009 à la suite d’un incendie.
Depuis la signature des accords de paix en décembre 2004, toute la zone balnéaire de Casamance est désormais sécurisée à 100 % et assez aisément accessible. L’aéroport de Cap Skirring est desservi, en saison, par quelques vols internationaux chaque semaine.
Idéalement, le développement de Cap Skirring devrait s’adosser à un véritable aéroport international, équipé notamment pour assurer l’avitaillement. Actuellement, les 3 vols venant de France font une escale technique à Dakar, ce qui prend une heure approximativement.
Le lac Rose, de son vrai nom lac Retba, est l’un des sites les plus visités du Sénégal.
Ce lac salé doit sa renommée à la teinte originale et changeante de son eau, mais aussi au rallye Paris-Dakar dont il constituait l’ultime étape.
Le lac Rose est un grand lagon de 3 km², peu profond, entouré de dunes et situé à quelques centaines de mètres de l’océan Atlantique, à 35 km au nord-est de Dakar. Sa couleur est due à une cyanobactérie, organisme microscopique qui fabrique, surtout par temps de vent sec, un pigment rouge pour résister à la concentration de sel.
Il est situé sur le territoire du village de Sangalkam. On y distingue quatre sections dénommées Khar Yaala, Khoss, Virage et Daradji.
L’eau est particulièrement salée : 380 grammes par litre. Le sel est exploité depuis les années 1970. Les hommes, dans l’eau jusqu’à la poitrine, cassent avec un piquet le sel déposé sur le fond avant de le ramasser à la pelle pour remplir des pirogues d’une capacité d’une tonne. Les femmes sont chargées de débarquer les pirogues et d’entasser le sel sur les bords pour le sécher et le blanchir au soleil. Tous s’enduisent le corps de beurre de karité pour se protéger de la salinité corrosive. Le sel est destiné aux conserveries de poisson ou exporté.
Le Parc national du Niokolo-Koba (PNNK) est un parc national situé à 650 km à l’est de Dakar dans la région de Tambacounda au sud-est du Sénégal près de la frontière guinéenne.
Réserve de chasse à partir de 1926, puis forêt classée en 1951, réserve faunique en 1953, Niokolo-Koba a obtenu le statut de parc national en 1954.
Des agrandissements sont intervenus en 1962, 1965, 1968 et 1969, mais l’accession du pays à l’indépendance ayant suscité d’autres priorités gouvernementales, certaines zones ont été laissées à l’abandon et le braconnage a pris de l’ampleur.
Depuis 1981 le parc figure à la fois sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO et sur celle du Réseau mondial des réserves de biosphère (M.A.B.). À partir des années 1990, une collaboration suivie entre la Direction des parcs nationaux du Sénégal et l’ORSTOM — devenu IRD (Institut de recherche pour le développement) dans l’intervalle — permet notamment le dénombrement annuel des animaux présents dans le parc. Par ailleurs un ambitieux programme de regroupement avec le parc national du Badiar, une zone protégée limitrophe située en Guinée, a abouti à la nouvelle dénomination actuellement en vigueur, le « Complexe écologique de Niokolo-Badiar ».
En 2007 face aux menaces de braconnage et de pacage illégal de bétail, l’UNESCO a inscrit le parc sur la liste du patrimoine mondial en péril.
Le fleuve Gambie coule à travers le parc national ainsi que ses deux affluents : la rivière Koulountou et le cours d’eau Niokolo Koba qui a donné son nom au parc.
Le relief du parc est assez plat avec une altitude de 16 à 311 mètres. Le Mont Assirik est le point culminant. D’immenses plaines, parfois marécageuses en saison de pluie, séparent de petites collines d’à peine 200 mètres. Le relief devient plus accidenté à l’extrême sud-est sur les contreforts du massif montagneux du Fouta-Djalon où naissent les fleuves Niger, Sénégal et Gambie. Ces contreforts forment une frontière naturelle entre le Sénégal et la Guinée. La mare de Simenti est la seule permanente du parc et attire les bêtes de la savane qui s’abreuvent d’une eau très salée et se roulent dans la boue.
Saly Portudal (ou couramment Saly) est une station balnéaire située sur la Petite-Côte, au sud de Dakar. C’est un haut lieu du tourisme au Sénégal, voire en Afrique de l’Ouest.
Le village d’origine était un ancien comptoir portugais. C’est ainsi que les colons portugais auraient surnommé cet endroit Sali Portugal, une dénomination qui s’est transformée au fil du temps en Saly Portudal.
Créée de toutes pièces à proximité du village, la station balnéaire a été inaugurée le 24 février 1984, au moment où le tourisme prenait son essor au Sénégal, une destination peu familière auparavant.
Saly Portudal a été érigé en commune en juillet 2008.
L’arrivée par vagues successives de populations d’ethnies différentes a entraîné la fondation de petits hameaux dont la réunion constitue aujourd’hui le « village » de Saly-Portudal. Ces hameaux, assimilés sur le plan administratif à des « quartiers », étaient initialement au nombre de six :
Depuis la création de la station balnéaire de Saly-Portudal, six nouveaux quartiers ont vu le jour en raison de l’accroissement de la population de Saly : Saly Golf, Saly Extension, Saly Station, Saly Carrefour, Saly Aérodrome et Saly Médine. Le village de Saly s’étend progressivement vers la ville de Mbour.
Saint-Louis, Ndar en wolof, est l’une des plus grandes villes du Sénégal et, historiquement, l’une des plus importantes, comme en témoigne son inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Elle est souvent appelée « Saint-Louis-du-Sénégal ».
Saint-Louis se trouve à l’embouchure du fleuve Sénégal, à 264 km1 au nord de la capitale du pays, Dakar, près de la frontière avec la Mauritanie. Du fait de cette situation géographique, au moment de la création du comptoir français elle est simplement appelée « Île du Sénégal », puis « colonie du Sénégal », ce nom sera étendu à l’ensemble du Sénégal actuel après les annexions qui font suite à la conférence de Berlin. La République du Sénégal reprendra à son tour le nom du fleuve lors de son indépendance.
Saint-Louis fut fondée en 1659, sur l’île homonyme du fleuve Sénégal, longue de 2 km et large de 300 m, par des marins de Dieppe (Normandie) et fut baptisée ainsi en l’honneur du roi de France régnant Louis XIV, au travers de son ancêtre et homonyme Saint Louis.
Saint-Louis fut la première ville fondée par les Européens en Afrique occidentale et fut un très important centre du commerce de l’or, de la gomme arabique, de l’ivoire et des esclaves. Ses habitants eurent un statut de citoyenneté devenant citoyens français dès la Révolution Française et le statut des quatre communes leur accorde des droits spécifiques en 1916. Elle devint la capitale politique de la colonie française et de l’Afrique-Occidentale française, jusqu’en 1902, puis capitale du Sénégal et de la Mauritanie. Elle resta un comptoir de commerce français important jusqu’en 1957.
Le désert de Lompoul est une zone désertique située dans le nord-ouest du Sénégal, à mi-chemin entre Dakar et Saint-Louis.
Il est situé dans la région de Louga, à moins de 10 km de l’océan, entre Lompoul-sur-mer et Kébémer.
Sa superficie est de 18 km2. Les dunes peuvent atteindre une hauteur de 40 à 50 m. Le sable aux tons ocre, voire rouges, est très fin. Il n’y a presque pas de végétation.
Aux visiteurs se rendant au Sénégal, le désert de Lompoul donne souvent un avant-goût des grands déserts de Mauritanie, situés plus au nord. C’est désormais une destination assez prisée car plus sécurisée par rapport aux autres déserts de l’espace sahelo-saharien notamment du Mali, du Niger et de la Mauritanie, où planent des attaques terroristes.
Les excursions proposées le sont généralement au départ de Saint-Louis. L’hébergement peut se faire dans un campement de khaïmas (tentes maures).
Le parc national des oiseaux du Djoudj (PNOD) est situé à une soixantaine de kilomètres au nord de Saint-Louis du Sénégal. Paradis des oiseaux migrateurs, le parc est la troisième réserve ornithologique du monde.
Créé en 1971, agrandi en 1975, le parc a été classé en 1980 « zone humide d’importance internationale » par la Convention de Ramsar1, puis inscrit au Patrimoine mondial de l’Unesco en 19812.
Le Djoudj est un site exceptionnel qui s’étend sur 16 000 hectares dans le delta du Sénégal. Cette cuvette est l’une des rares contrées vertes du Sahel.
Le nombre d’oiseaux migrateurs est estimé à quelque trois millions, répartis en 350 espèces, en particulier le flamant rose, le pélican blanc (Pelecanus onocrotalus), quatre espèces d’aigrettes, l’oie de Gambie et le héron cendré. Les canards sont nombreux (souchets, pilets, sarcelles, etc.). On peut aussi observer de grands cormorans, des martins-pêcheurs ou des balbuzards.
Varans et pythons se dissimulent parfois dans les herbes, ainsi que de petits crocodiles. En ce qui concerne les mammifères, il s’agit surtout de vaches, de singes rouges (patas) et de phacochères, mais hyènes, chats de Libye, servals et gazelles dorcas vivent aussi dans le parc.
La ville de Dakar est la capitale de la République du Sénégal et de la région de Dakar. L’une des quatre communes historiques du Sénégal, elle était autrefois la capitale de l’Afrique occidentale française (AOF).
La région de Dakar s’est développée très rapidement sous le double effet de l’apport des immigrés ruraux et de l’accroissement naturel. Elle est passée de 400 000 habitants en 1970 à 2,6 millions d’habitants en 2005. C’est une grande ville cérébrale et abrite la moitié de la population urbaine du pays.
Située sur l’étroite presqu’île du Cap-Vert, à la pointe ouest de l’Afrique, sa situation a favorisé l’installation des premiers colons, qui ont ensuite commercé avec le Nouveau Monde, lui conférant une position privilégiée au carrefour des cultures africaines et européennes. Daka. Hôte du premier Festival des Arts Nègres, lancé par le président Léopold Sedar Senghor en 1966, la ville abrite l’Institut des fondamentaux de l’Afrique noire et la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest.
Aujourd’hui, Dak’Art (Biennale d’art contemporain) contribue à son rayonnement international. Les quartiers populaires et les infrastructures héritées de l’époque coloniale, comme le port, la gare, le palais présidentiel, la Basilique du Souvenir Africain, et le magnifique patrimoine de l’île de Gorée toute proche, sont complétés par des édifices plus modernes tels que : Added. Université Cheikh Anta Diop, Grande Mosquée, Porte du 3e millénaire, Monuments de la Renaissance africaine.
Occupant seulement 0,28% de la superficie du pays, la région de Dakar couvre 550 km2, 25% de la population et concentre 80% de l’activité économique du pays.
Le nom de Dakar apparaît pour la première fois sur les cartes en 1750, lorsque le botaniste français Michel Adanson réalise un croquis du Cap-Vert.
Dakar est peut-être la version française de ndakarou, un nom local dont l’étymologie reste floue, peut-être dérivé de l’expression wolof deuk raw signifiant « ce qui se calme sera en paix », ou ou dekk -raw, une combinaison de dekk (terre ) et roh (fuite). Selon la même source, il pourrait également s’agir du mot wolof dahar, signifiant tamarinier, un arbre très présent sur la côte à l’arrivée des Lébos au XVIe siècle.
Vous pouvez également trouver des références à un marchand ou marin français peu connu de la fin du 17ème siècle, car ce lieu est mentionné dans plusieurs documents sous le nom ‘d’Accard’. Un siècle appelé Accar ou d’Accard.
L’histoire de la ville est relativement nouvelle et les bâtiments les plus anciens remontent rarement aux années 1860. Dakar ou la péninsule du Cap-Vert a toujours été administrée par le gouvernement de la République de Lebuu depuis 1793. La République de Lebuu, toujours existante, s’est opposée aux colons avec courage et détermination au fil des ans, et Matar Diop, le grand Serigne de Dakar, a été nommé du gouverneur de Gorée de 1815 à 1830. Ce dernier a refusé l’ordre des colons à plusieurs reprises.
Cependant, les grattoirs, poinçons, haches, colliers de coquillages et autres vestiges trouvés sur la côte ouest (pointe des Almadies, Ouakam) ou est (Han, Bel-Air) de la presqu’île du Cap Vert datent du Paléolithique ou plus tard, avec une présence humaine sporadique sur la côte atlantique, avec une colonisation de toute la péninsule au Néolithique.
Le premier habitant est mandingue. Le navigateur portugais Dinis Diaz l’a découvert lorsqu’il a débarqué sur cette plage en 1444. A la fin du XVe siècle, des pêcheurs Lebuu, fuyant le royaume du Tekur, au nord-est du fleuve Sénégal, commencent à s’y installer. Au 17ème siècle, leur village ne comptait qu’une trentaine de chaumières. Pendant ce temps, l’île voisine de Gorée, d’abord appelée Palma par Dinis Diaz, attise davantage les convoitises. Capturée et reprise une quinzaine de fois par les Hollandais (rebaptisés Gordried, Good Harbour), les Britanniques et les Français, l’île connut une histoire plus mouvementée. le nom du lieu est apparu pour la première fois sur la carte. Selon Paul Boutet, il y avait en 1843 « des centaines de cabanes, toutes bâties dans le même style […], toutes de roseaux, cylindriques et couvertes comme les ruches de notre pays ».